Le Flipper Zero n'est pas une nouveauté, puisque lancé en 2020, mais cet appareil s'est installé, en quelques années, comme un accessoire indispensable pour toute personne curieuse vis-à-vis des technologies RFID, NFC, de radiocommunication (300-348 MHz, 387-464 MHz et 779-928 MHz), des signaux infrarouges, de l'IoT, etc., sur fond de « hacking », voir de « piratage ». Souvent présenté comme un outil de « hacker à capuche », qu'en est-il vraiment ? Ce matériel présente-t-il un réel intérêt pour un bidouilleur, un développeur ou un amateur d'électronique numérique ?
Cela fait maintenant plusieurs mois que je joue avec mon Flipper Zero, et davantage encore avec celui que m'avait gentiment prêté un mystérieux « flic New-Yorkais » qui se reconnaîtra certainement (merci Toady). L'aura entourant ce produit, si l'on s'en tient à ce qu'on peut lire de-ci de-là de la part de journalistes n'ayant jamais développé la moindre ligne de code de leur vie, se résume à un outil pour pirates anarchistes, excessivement dangereux, qui permet d'ouvrir des coffres-forts, voler des voitures, pirater des portes de garage, changer des prix à la pompe à essence, installer des malwares sur n'importe quel PC ou encore rendre vos voisins fous en prenant le contrôle de leur téléviseur.
Certes, l'imagerie accompagnant le Flipper Zero, que ce soit par son aspect, son interface (et celui de ses outils de configuration) ou le côté Tamagotchi du « Pet dolphin » n'arrange rien à l'affaire, bien au contraire, et le béotien dépourvu de la moindre once...
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