Recompiler et reconstruire tout un OS n'est généralement plus quelque chose qu'on fait très souvent de nos jours. Les cas sont généralement limités à quelques domaines ou obligations techniques, parmi lesquels l'embarqué, le maintien de solutions legacy, ou la simple perversité. FreeBSD, comme GNU/Linux, n'échappe pas à cette règle et bien des fois, les images binaires (USB, ISO, archives, etc.) sont suffisantes... Sauf quand ce n'est pas le cas.
Il existe nombre de documentations et tutoriels en ligne décrivant comment reconstruire un FreeBSD pour une cible ARM (comme une carte Raspberry Pi), nous n'allons donc pas partir dans cette direction, même si dans les grandes lignes, ce qui va suivre est tout à fait transposable. Mon cas est sensiblement différent puisqu'il concerne le fait de faire fonctionner un FreeBSD récent (13.1) sur une cible qui ne l'est pas du tout : un Pentium 233 MMX (P55) sur une carte mère Octek Rhino 15+ [1] équipée de 256 Mo de RAM. Pourquoi vouloir faire une telle chose ? Pour le fun bien sûr, mais aussi pour se frotter au système de build d'un OS avec une philosophie assez différente de GNU/Linux (ou de la majorité des distributions du moins), et donc pour découvrir et apprendre.
Avant de commencer, il est important de rappeler que, tout comme avec d'autres systèmes, le support d'architectures en fin de vie (voire en passe de devenir de véritables reliques) est limité. Dans le...
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