Stocker des données dans une base PostgreSQL est assez simple : un CREATE TABLE, et c’est parti pour les insertions. Cependant, même si un CREATE TABLE semble assez simple, réfléchir à la construction de cet ordre SQL est important. Le type des données et l’ordre des colonnes jouent un rôle important sur la volumétrie de la table, et donc sur ses performances.
Tout tient en fait en un mot : la volumétrie. Plus une table est volumineuse (en octets), moins elle sera performante. En effet, elle sera plus longue à lire entièrement sur disque. Elle sera plus longue à traiter par les CPU, que ce soit pour des filtres ou des tris, ou tout simplement pour décoder les valeurs des différentes colonnes. Elle consommera plus de ressources. Ce n’est pas tant la place disque, mais aussi la place qu’elle occupera en mémoire, soit dans le cache du système d’exploitation soit dans le cache de PostgreSQL. Bref, la volumétrie joue un rôle important dans les performances et il est important de faire attention à la place que prend une table sur le disque.
Nous ne parlerons pas ici de la volumétrie engendrée par la fragmentation. Ce problème est déjà très connu et sa solution aussi. Abordons plutôt des astuces moins connues.
1. Importance des types de données
L’exemple typique sur les types de données concerne les données...
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