Dans les épisodes précédents, le « Single Stack Syndrome » a été décrit et poussé à son paroxysme en essayant (en vain) d’apprendre de nouveaux tours à GCC. Ensuite, après le « quoi », nous avons exploré le « pourquoi » de cette dystopie, tissée tout au long de l’histoire de l’informatique, du côté matériel comme logiciel. Devant une telle débâcle, c’est le moment ou jamais de garder ce qui marche et de faire l’inverse de ce qui ne va pas. Nous allons donc imaginer un « nouveau » type de pile qui pourrait trouver sa place dans de futurs microprocesseurs.
Il aura donc fallu deux articles rien que pour introduire celui-ci (c’est toujours moins que pour PEAC [1]), mais je tenais à éviter le piège de la « clôture de Chesterton » : avant de défaire quelque chose ou de proposer une alternative prétendue meilleure, par exemple enlever une clôture, il faut déjà comprendre pourquoi cette clôture a été posée en premier lieu, avec les inévitables compromis entre toutes les conséquences et contraintes, à l’époque comme actuellement. Ces contraintes ont certainement évolué, mais tenons-nous vraiment compte de tout ?
Tellement de techniques et de circuits ont été développés, concernant la pile de différents processeurs, qu’il est devenu aujourd’hui compliqué de s’y retrouver. Et cela, malgré la « standardisation » autour du C imposée par Unix et tous les apôtres, perpétuée même par ceux qui se réclament ne pas en être (puisque GNU is Not Unix). Aujourd’hui, pour écrire du code portable, nous...
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