Acatrinei-Aldea Tris
Fondatrice du Projet Arcadie
Après une maîtrise en droit public général à Paris XI, Tris Acatrinei officie en tant que chargée de mission au sein des Labs de l'Hadopi. Après cette immersion dans la propriété intellectuelle et industrielle, elle entre à l'Assemblée nationale tout en préparant son M2 en droit des nouvelles technologies à Paris X. Après son obtention, elle quitte l'Assemblée nationale et crée le Projet Arcadie.
Elle contribue aux Éditions Diamond sur les thématiques liées à l'open data, la sécurité informatique et l'informatique organisationnelle.
Le Cloud : cette nébuleuse juridique
Terme devenu à la mode pour désigner une réalité technique finalement assez ancienne, le Cloud Computing soulève certaines questions juridiques, mais également éthiques.
Foutaises politico-techniques #2 : quand les politiques causent d’Internet
La médecine connectée : les implications juridiques et éthiques derrière une révolution scientifique
La généralisation des capteurs et autres puces RFID sur les objets du quotidien permet aux matières scientifiques traditionnelles de connaître de nouvelles avancées. Ainsi, la rencontre de la médecine et de l’informatique a fait progresser la prise en charge de la personne malade, tant sur le plan du diagnostic que sur le plan du traitement. Avec l’avènement du Web dit 3.0 se posent de nouvelles interrogations en matière éthique et juridique.
De Slackware à Kali : naissance, mutation et évolution des distributions libres orientées sécurité
Si on souhaite avoir une lecture partiale de l’histoire du logiciel libre, on pourrait dire que c’est un problème de sécurité qui en a permis la naissance, avec le problème de bourrage papier d’une imprimante et son histoire de verrous numériques qu’il fallait casser. L’histoire de la sécurité informatique libre est presque aussi riche et mouvementée que l’histoire du logiciel libre et comporte les mêmes caractéristiques : une base de départ para-professionnelle – c’est-à-dire dans un contexte de nécessité professionnelle sans pour autant viser une forme de commercialisation – une démocratisation et une scission entre les personnes visant une professionnalisation et les amateurs amoureux du genre.
Foutaises politico-techniques : quand les politiques causent d’Internet
L’arlésienne de la régulation des télécoms
De l’invention du téléphone à nos jours, les autorités n’ont eu de cesse d’essayer d’encadrer et de réguler les communications électroniques – parfois dans un but légitime – notamment la prévention d’actes malveillants – parfois illégitimes.Expliquer brièvement la régulation des télécoms est difficile car le sujet est très fourni et le synthétiser est un exercice de style. Je remercie Zythom, Stéphane Bortzmeyer ainsi que Fabrice Flauss pour leur relecture attentive et leurs précieuses indications. En France, le cadre législatif et réglementaire est plus ancien que ce que l’on imagine et c’est leur vétusté qui explique certaines incohérences. Procédons à un état des lieux rapide du paysage national.
Apple à la croisée des chemins
Rédiger un article sur le passif juridique de l’une des plus célèbres start-ups américaines n’est pas une chose aisée. Outre les différents domaines très spécialisés du droit qu’il faut appréhender, cela demande également un solide bagage technique pour naviguer dans les différents brevets de la firme, mais cela consiste aussi à faire un véritable travail de détective pour retrouver tous les litiges dans lesquels l’entreprise a été partie prenante, et surtout, la façon dont se sont conclus les désaccords.Je remercie particulièrement les associées et ingénieurs du cabinet EGYP à Paris, qui ont eu la gentillesse de me relire, de me corriger et qui m’ont apporté un certain nombre d’éclaircissements. Très soucieuse de son image, l’œuvre de Steve Jobs continue à déchaîner les passions, les haines, mais aussi les interrogations sur sa pérennité. Welcome inside Apple [1].
Le BYOD et le droit : le couple mal assorti
Le BYOD est une sorte de gadget marketing qui semble faire fureur dans les entreprises et les administrations depuis environ deux ans. Pourtant, ce n’est pas une nouveauté, tant sur le plan sociologique que technique et juridique, on en connaissait certaines facettes avec le télétravail. Néanmoins, avec la multiplication des communiqués relatifs aux failles de sécurité, aux leaks et aux vulnérabilités, la question du BYOD refait surface. Bienvenue dans un cauchemar juridique.