La carte SIM (ou Subscriber Identity Module, mot à mot le module d’identité d’un abonné) est le type de carte à puce le plus vendu de par le monde. Environ trois milliards d’unités ont été fabriquées en 2007, soit une carte pour deux habitants de la planète. Ce produit constitue véritablement le poumon de l’industrie de la carte à puce, dont la première entreprise mondiale, Gemalto, réalise un chiffre d’affaire d’environ deux milliards d’euros.
La première génération de téléphonie mobile déployée au cours des années 80 utilisait du matériel électronique cher et encombrant ; elle s’adressait à une gamme très restreinte de clientèle VIP. L’étude de la deuxième génération de mobiles, ou GSM (Global System for Mobile communications), démarra en 1982 sous l’égide de la Conférence Européenne des Postes et Télécommunications (le CEPT). Le succès et l’adoption massive de cette technologie (il y a plus de mobiles en France que d’habitants) paraissait à cette époque très incertaine. Depuis 1989, l’ETSI (European Telecommunications Standards Institute), dont le siège est localisé à Sophia Antipolis, près de Nice, édite les spécifications du GSM et de son successeur (ou réseau de troisième génération) l’UMTS (Universal Mobile Telecommunications System). Parce que la France est le berceau des cartes à puce, l’idée d’utiliser cette pastille de silicium s’imposa dès 1988, afin...
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