Au début des années 2000, un professeur enseignant la théorie des systèmes d’exploitation m’a affirmé ceci : « Unix a toujours été le système de demain, un jour ce sera le système d’hier sans jamais avoir été celui d’aujourd’hui ». La suite lui a plutôt donné tort, mais s’il est vrai que l’avenir d’Unix en 2000 n’appelait pas forcément à l’optimisme, celui d’IPv6 semblait assuré. L’épuisement des adresses IPv4 induirait mécaniquement l’obligation à plus ou moins courte échéance de passer sur IPv6. Et en attendant d’y être obligé, disposer d’une adresse IPv6 permettait de voir bouger la vache [1].
Pourtant quinze ans plus tard, force est de constater qu’IPv6 connaît certains retards à l’allumage. Des contournements ont été mis en œuvre par les opérateurs ne disposant pas assez de préfixes IPv4 à renfort de NAT et de double NAT. Ces astuces font qu’à ma connaissance, aucun opérateur grand public...
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