Le grand public a commencé à découvrir les « boîtiers DPI » il y a quelques années de ça, quand certains opérateurs, en majorité pour leurs offres résidentielles, ont décidé (voire ont été contraints) de déployer des mécanismes pour gérer la congestion du réseau suite à l’explosion du trafic. Les mécanismes classiques de gestion de la bande passante, que ce soit lors de la planification ou en production – via l’application de règles de qualité de service (« Quality of Service ») ne permettaient plus de garantir au moins un minimum d’équité (« fairness ») dans le réseau. Ce n’est pas uniquement la croissance exponentielle du trafic qui était (et qui est toujours) problématique, mais aussi (et surtout) le fait que les applications, pair-à-pair (P2P) ou autres, ne respectent plus aucun code de bonne conduite.
1. Visualisation, accélération et compression (1ère génération)
Dans le cadre des solutions « entreprises » (principalement des offres de réseaux privés virtuels du type VPN MPLS), beaucoup d’opérateurs ont fait évoluer leurs offres ces dernières années. Après avoir fourni des services réseaux simples, la qualité de service a été introduite pour permettre une différenciation basique des flux réseaux sur la base d’adresses IP et/ou de ports TCP/UDP. L’objectif étant de protéger les services qui nécessitent une bande passante et un temps de réponse garantis ainsi qu’une gigue limitée, comme la voix sur IP ou les applications interactives. Le fait que la classification (ainsi que le marquage) ne porte que sur des informations contenues dans l’en-tête du paquet, et non sur son contenu, limite le champ d’application de la qualité de service. L’introduction de solutions DPI permet de pallier ces contraintes et même d’offrir d’autres...
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