À l'instar de ceux qui opèrent dans les rues, les groupes criminels qui, comme les pédophiles néo-nazis [1] et autres psychopathes racistes [2], sont passés à l'ère du 2.0 forment un écosystème complexe. C'est ce que nous nous proposons d'effleurer dans cet article basé sur des faits réels. Afin de présenter au lecteur un ensemble cohérent et afin de ne point heurter certains protagonistes, des noms ont été modifiés ou masqués et des faits appartenant à des « affaires » différentes ont été réunis en une même histoire. Toute ressemblance avec des personnes physiques ou morales existant ou ayant brutalement cessé d'exister ne serait donc que pure coïncidence. Ou pas.
« Tout est vrai. Rien n'est vrai. C'est un roman ». (Serge Bramly)
1. Introduction
« Quinze personnes ont été hospitalisées, dont trois dans un état grave, suite à l'absorption de médicaments achetés sur Internet. »
La nouvelle faisait les gros titres de la presse nationale et européenne. James Phelps avait écourté ses congés d'été pour participer à la cellule de crise mise en place par les laboratoires Lullu Sanizer. Après quelques années passées dans divers « services » gouvernementaux, il avait rejoint le géant pharmaceutique dont il dirigeait depuis trois ans le Département de lutte contre les contrefaçons (DLC). Traquer les fabricants et les revendeurs de produits contrefaits était depuis devenu son quotidien.
2. Lundi 03 août
Sur le bureau de Phelps étaient posées 5 plaquettes de Cyagra, le produit phare des laboratoires. Pour un profane – c'est-à-dire un consommateur – rien ne distinguait les comprimés : tous portaient le...
- Accédez à tous les contenus de Connect en illimité
- Découvrez des listes de lecture et des contenus Premium
- Consultez les nouveaux articles en avant-première