Nano : l'éditeur petit, mais costaud

Magazine
Marque
SysOps Pratique
Numéro
100
Mois de parution
mars 2017
Spécialité(s)


Résumé
La guerre des trolls fait régulièrement la une des forums entre utilisateurs de Vim et Emacs. Et n’est pas considéré un gourou Linux/Unix qui n’utilise pas un des deux, ni n’a passé des heures à en peaufiner la configuration. Mais tout le monde n’est pas utilisateur avancé, ni n’a le temps de s’investir dans de tels éditeurs, très puissants certes, mais à la courbe d’apprentissage élevée. Nous allons donc (re)découvrir Nano dans cet article, l’éditeur en mode texte léger et à la prise en main rapide, inspiré de Pico.

1. Installation

Rien de très compliqué pour obtenir Nano sur votre distribution, car il est sûrement disponible dans les dépôts officiels de celle-ci, il vous suffira d’utiliser votre gestionnaire de paquets pour l’installer. Il y a même fort à parier qu’il soit déjà installé.

Par contre, la version disponible risque d’être obsolète : la dernière version stable à la sortie de cet article est la 2.7.3. Il n’est pas nécessaire de l’avoir pour profiter de Nano et suivre cet article, mais assurez-vous d’avoir au moins la version 2.2 pour bénéficier de certaines fonctionnalités, comme le support Annuler/Rétablir (Undo/Redo).

Je ne vais pas détailler toutes les fonctionnalités de Nano dans cet article, seulement celles qui me paraissent les plus intéressantes, et souvent méconnues. Mais commençons tout de même par faire un tour rapide de l’interface.

2. Interface

L’interface de Nano (Figure 1) est séparée en quatre parties : la barre supérieure…

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