Pour ou contre un droit à l'oubli numérique ?

Magazine
Marque
Linux Pratique
Numéro
86
Mois de parution
novembre 2014
Spécialité(s)


Résumé
Le débat autour du droit à l’oubli numérique suscite actuellement de nombreuses interrogations. Tout un chacun devrait avoir la possibilité de faire table rase du passé, c’est en partie ce sur quoi s’appuient ses partisans. Pour autant, peut-on se faire une nouvelle virginité sur la Toile sans aller à l’encontre de la liberté d’expression et du devoir de conservation ?

1. De l'importance de l'e-réputation

Aujourd'hui, tout internaute soucieux de son image sur la Toile va surveiller de près son e-réputation. Futurs recruteurs, propriétaires ou encore nouveaux contacts n'hésiteront pas à en savoir plus sur un nouveau locataire, éventuel candidat... en effectuant une recherche sur le Web, d’où l’importance de contrôler un minimum son image. Pour faire un premier état des lieux de ce qui est facilement accessible par tout un chacun, pas de secret, il suffira comme l'appellent certains de se « googliser ». On tapera pour cela son nom et son prénom dans un moteur de recherche en veillant au préalable à bien se déconnecter de tous ses comptes en ligne. L'affichage des résultats est le moment fatidique où l’on pourra par exemple se rendre compte que les photos de ses dernières vacances publiées sur son compte Facebook sont accessibles à tout un chacun.

Inutile de rappeler à quel point il peut être utile d’aller jeter un œil...

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 93% à découvrir.
S'abonner à Connect
  • Accédez à tous les contenus de Connect en illimité
  • Découvrez des listes de lecture et des contenus Premium
  • Consultez les nouveaux articles en avant-première
Je m'abonne


Article rédigé par

Abonnez-vous maintenant

et profitez de tous les contenus en illimité

Je découvre les offres

Déjà abonné ? Connectez-vous