Git est devenu un outil omniprésent dans le monde du développement logiciel et la puissance, comme la richesse, de ce dernier n’est plus à démontrer. Si le gestionnaire de source propose déjà de nombreuses et utiles fonctionnalités, nous allons aller dans cet article encore plus loin, en proposant d’ajouter des fonctionnalités à Git par l’intermédiaire d’un mécanisme nommé « git hook ».
Fidèles à la tradition de GNU/Linux Magazine, nous allons nous focaliser sur une mise en « pratique », et donc la conception d’un « git hook », et non sur une description théorique du mécanisme. Nous allons donc utiliser un cas d’étude, concret, qui va consister à s’assurer qu’un script Shell ajouté au dépôt Git soit conforme aux attentes, en termes de bonne pratique et de qualité de programmation. Cette vérification sera automatisée à l’aide d’un outil nommé ShellCheck. Nous ne rentrerons pas dans les détails de fonctionnement de ce dernier, puisqu’il suffit, dans le cadre de cet article, de se contenter de retenir que ShellCheck analyse le contenu d’un script Shell et y vérifie l’absence d’infractions à sa base de données interne de « bonnes pratiques » de programmation.
Néanmoins, avant de rentrer plus avant dans les détails techniques de notre cas d’utilisation, explicitons un peu la sémantique et la mécanique interne des...
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