La face cachée d’eBPF
Dans cet article, nous allons découvrir comment tirer parti d’eBPF dans le but d’innover les modèles d’attaques sous Linux en se focalisant sur trois étapes essentielles : Persistance, Latéralisation et Anti forensics !
Dans cet article, nous allons découvrir comment tirer parti d’eBPF dans le but d’innover les modèles d’attaques sous Linux en se focalisant sur trois étapes essentielles : Persistance, Latéralisation et Anti forensics !
Il est parfois indispensable de modifier l'exécution d’un programme, sans en modifier le code source, pour l’adapter à des besoins spécifiques. Quels sont les moyens que nous offre Linux ?
Selon le Data Breach Investigations Report de Verizon, plus de 50 % des intrusions qui ont eu lieu en 2021 ont pour origine une fuite d’identifiants de sécurité. Même en appliquant les meilleures recommandations de sécurité, un accès SSH sera toujours un risque de sécurité pour une infrastructure. Cet article entend démontrer pourquoi les contrôles d’accès par défaut de Linux ne sont pas suffisants pour mettre en place un accès SSH granulaire. EBPF sera exploré comme une potentielle solution pour surveiller et protéger un accès SSH.
En quelques années, eBPF (Extended Berkeley Packet Filter) est devenu un des sous-systèmes les plus actifs du noyau Linux. Grâce à ses nombreuses promesses de sûreté de fonctionnement et d’observabilité, eBPF a beaucoup gagné en popularité auprès des outils de surveillance réseau et système. Malheureusement, cette nouvelle technologie a involontairement introduit un risque majeur pour Linux : une considérable simplification du développement des rootkits.
Depuis l’arrivée des architectures en microservices, les développeurs adoptent de nouvelles technologies qui permettent aux infrastructures de se développer à une vitesse sans précédent. Malheureusement, une infrastructure en constante évolution est très difficile à surveiller et les outils de sécurité à l’exécution sont donc devenus fondamentaux pour protéger une entreprise. Comment le noyau Linux a-t-il répondu à ce besoin ?
L’observabilité et la sécurité présentent de nouveaux défis pour les administrateurs et les développeurs dans les environnements conteneurisés comme Kubernetes. Tetragon est un projet open source basé sur eBPF offrant des solutions à ces problématiques, présentant de nombreux avantages comme la transparence pour les applications, une visibilité approfondie et une surcharge minimale du système.
L’objectif de NYSM est d’offrir des solutions de contournement générique pour n’importe quel outil de post-exploitation sous Linux, en utilisant une combinaison de Namespaces et d’eBPF.
Cela fait bientôt plus de 10 ans qu’Android (un système d’exploitation fondé sur Linux) domine le marché du téléphone portable [1]. En plus de cela, Linux fait fonctionner environ 85 % des sites internet répertoriés par W3Techs [2] (un service indépendant de recensement des technologies du Web). Il est donc naturel que ce système d’exploitation soit devenu une cible de choix ; en témoigne l’explosion de publications de vulnérabilités sur Linux ces dernières années [3]. Dans cet article, nous allons nous intéresser à l’utilisation d’eBPF pour lutter contre les exploits sous Linux, montrant en quoi cette nouvelle technologie peut aider à protéger le noyau.