Si pour vous aussi votre paranoïa et votre hantise de passer pour un clown vous poussent à tester, retester, et re-retester ce que vous faites avant d'envisager éventuellement soumettre le résultat de votre travail entre les mains de gens bien plus compétents que vous, sachez que c'est normal et que vous n'êtes pas seul. Le syndrome est même parfaitement décrit et recommandé dans la documentation d'OpenBSD [1]. Pour assurer mes arrières, j'ai donc décidé de systématiquement tenter de construire mes ports sur une version vierge et fraîchement installée du système, dans une VM fonctionnant sur la machine de développement. L'occasion parfaite pour découvrir l'hyperviseur OpenBSD...
L'obsession dans la création de ports, à mon sens, est la possibilité d'avoir oublié une dépendance. Avec des ports simples, le risque est relativement limité, mais dès que l'outil ou la bibliothèque concernée gagne en complexité (et donc parfois en utilité), les choses deviennent un peu plus difficiles et on peut aisément rater quelque chose. Ma réponse à cela est de tout simplement tenter une construction du port sur un système absolument vierge de tout paquet et port. Il est, bien entendu, hors de question de monopoliser une machine pour cela et encore moins de réinitialiser l'installation dès qu'un test est nécessaire. La solution tient donc en deux lettres : VM.
1. Préparer une VM à la sauce OpenBSD
1.1 Configuration de base
La première chose à faire lorsqu'on veut pouvoir utiliser efficacement une VM sur un hôte est de s'assurer que le matériel dispose des technologies d'accélération adéquates. Selon qu'on soit côté Intel ou côté AMD,...
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