Le C est sur la sellette ces derniers temps, car, voyez-vous, c'est un langage peu sûr, qui laisse faire tout et n'importe quoi au programmeur. Et comme on ne peut pas faire confiance aux programmeurs pour s'occuper proprement de la mémoire qui leur est gracieusement confiée, il est important de promptement leur confisquer ce langage dangereux, permissif, et disons-le franchement, totalement maléfique. Si, si ! J'adhère totalement à cette vision et, moi aussi, je vais changer de langage préféré pour assurer ma sécurité, protéger les chatons et sauver les petits enfants. Au revoir le méchant C, bonjour le gentil assembleur !
En dehors de l'aspect très français^Wcontrarié de la démarche et au-delà de la (semi) boutade, avoir quelques bases d'assembleur dans son escarcelle est généralement une bonne chose dès lors qu'on fouille un peu dans le fonctionnement des binaires, au risque de finir par disséquer furieusement tout ce qui nous passe par la main. Mais avant de se lancer à corps perdu dans le désassemblage et l'analyse, encore faut-il appréhender le langage lui-même, qui, je le rappelle, est la retranscription humainement lisible du code machine tel que vu par le processeur. Le Web grouille de « Hello World » simples pour de nombreuses architectures (x86, x86_64, ARM, MIPS, Z80, etc.) et avec de nombreux outils de développement, mais si cette étape par elle-même est effectivement bénéfique, on se retrouve souvent avec un « et maintenant, je fais quoi ? » accompagné d'une pointe de frustration.
Ici, nous allons pousser un peu plus loin ce « Hello World », et ce, de façon...
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