Lorsqu'on fait connaissance avec l'un des systèmes héritiers du BSD d'origine, à savoir FreeBSD, NetBSD ou encore OpenBSD, tout en ayant une certaine expérience de GNU/Linux, il est relativement facile de retrouver ses petits. Certes, depuis quelques années, le système d'init et la gestion des services de GNU/Linux se sont drastiquement écartés des principes propres à la philosophie Unix, jusqu'alors respectés par GNU/Linux. Dans l'ensemble, la transition est relativement aisée, mais il y a cependant un point sur lequel les différences sont telles que quelques explications s'avèrent nécessaires : la gestion des périphériques « hotplug » (USB) et de leurs permissions.
GNU/Linux utilise depuis de nombreuses années un système appelé udev, permettant de réagir à des événements concernant les périphériques. C'est typiquement ce qu'on pourrait appeler un « gestionnaire de périphériques », même si cette terminologie n'est pas sans rappeler un système tristement populaire et propriétaire. udev a remplacé devfs il y a fort longtemps et est, depuis 2012, intégré et fortement lié à systemd (qu'est-ce qui ne l'est pas, actuellement ?). Son travail est simple puisqu'il s'agit, le plus souvent, de détecter l'apparition de périphériques et de déclencher des actions en conséquence, le tout en se basant sur un ensemble de règles généralement placées dans /etc/udev/rules.d. Là, on détermine le « quoi », le « qui », le « où » et, en fonction de ces informations, on ajuste les permissions, on crée des liens symboliques ou encore, on déclenche l'exécution de scripts (voire pire, merci, D-Bus).
Mais sous *BSD, point de...
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