Pour le grand public, « crypto » est un mot inquiétant : il semble impliquer des formules compliquées et beaucoup de connaissances avant de pouvoir envisager de participer à un événement ayant ce mot dans le titre. Cet article est un retour d'expériences suite à presque deux ans en tant que coorganisateur de salons vie privée au Luxembourg.
Les premières cryptoparties auxquelles j'ai participé étaient organisées par des geeks, pour des geeks et on parle d'hypothétiques attaques gouvernementales. Ça nous amuse, ça fait peur aux nouveaux, ça casse pas 3 pattes à un canard et après quelques itérations, on se rend compte que l'on parle toujours de la même chose, avec les mêmes gens et que l'on avance pas trop.
1. L'ordinateur, cet outil
La raison principale de cet état de fait est la suivante : les non-geeks utilisent un ordinateur pour faire quelque chose, en général, travailler ou s'amuser. Et ils ne s'amusent pas en utilisant un ordinateur : c'est un outil, comme une voiture. Il est possible d’être passionné, mais en définitive, on veut généralement simplement utiliser la voiture pour aller faire les courses, et pas la démonter tous les matins pour changer les pneus.
En discutant avec d'autres organisateurs, et des gens qui bien qu'intéressés par le sujet n'osaient pas venir, il est...
- Accédez à tous les contenus de Connect en illimité
- Découvrez des listes de lecture et des contenus Premium
- Consultez les nouveaux articles en avant-première