Les journalistes ne peuvent plus faire l'impasse sur la sécurité informatique. Reporters sans frontières, une organisation internationale de défense de la liberté de l'information, collabore avec la communauté des « hackers » et des experts en sécurité pour proposer aux journalistes des solutions aux problèmes de confidentialité auxquels ils sont exposés.
En février 2012, Reporters sans frontières a été contacté par une journaliste alors en « visite » au Bahreïn. Alors qu'elle filmait la répression de la révolte sur place, les autorités bahreïnies l'avaient convoquée, car, titulaire d'un simple visa touristique, elle n'était pas autorisée à tourner. Depuis les printemps arabes et la répression qui a suivi, peu de journalistes étrangers étaient autorisés à travailler au Bahreïn.
En tant qu'occidentale, elle ne risquait pas grand-chose. Une expulsion et la saisie du matériel. Malheureusement, c'est justement la saisie du matériel qui posait le plus gros problème. Les rushs, les notes et les nombreuses heures de films et de témoignages des citoyens bahreïnis stockés sur son ordinateur et son disque dur constituaient autant d'éléments...
- Accédez à tous les contenus de Connect en illimité
- Découvrez des listes de lecture et des contenus Premium
- Consultez les nouveaux articles en avant-première