Les interpréteurs de commandes proposent généralement une fonctionnalité de complétion automatique, une fonctionnalité vraiment pratique qui permet de saisir moins d'informations au clavier (et d'éviter les fautes de frappe !) et surtout, qui permet de gagner en rapidité. Magique ? Pas vraiment...
Il paraît que le terme « auto-complétion » est un anglicisme que l'on devrait remplacer par « complètement automatique ». Mais 1) je trouve ce terme vraiment trop bizarre, et 2) je n'ai pas l'impression qu'il soit véritablement utilisé... Je m'en tiendrai donc au premier, au risque de déplaire aux amoureux de la langue française.
1. L'auto-complétion sous Bash
Dans votre émulateur de terminal, il vous suffit de commencer à saisir une commande ou un nom de fichier, puis d'appuyer sur la touche [Tab] pour que le shell complète automatiquement votre saisie, ou affiche - avec 2 tabulations - la liste des possibilités.
Si vous obtenez un « bip » pour tout résultat, c'est qu'aucun fichier ni aucune commande commençant par les caractères saisis n'existe (mais cela peut également signifier que vous tentez d'exécuter une commande qui nécessite les droits d'administrateur du système, alors que vous êtes connecté en tant qu'utilisateur normal,...
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