Finalement, les conteneurs ne semblent pas être la panacée dont nous avions rêvé ; bien sûr, ils apportent des réponses à nos problèmes de packaging, mais sérieusement, comment allons-nous convaincre nos collègues des opérations qu'il faut les adopter ? Docker, à lui seul, est une solution difficilement viable en production. Alors que nous manque-t-il ? Et si c'était simplement un orchestrateur !
En 2013, Docker débarque et change vraiment la donne en tenant (enfin) la promesse du « build once, run everywhere », permettant (enfin) aux développeurs de s'affranchir du si tristement célèbre « ça marche sur ma machine », pour lequel on peut trouver au moins 150 mèmes différents sur Internet.
Dès 2014, on voit apparaître les premiers orchestrateurs, qui vont connaître leur heure de gloire entre 2015 et 2017. Fin 2017, Kubernetes devient le « Maître du Monde » et il est à l'heure actuelle le second projet sur GitHub, en nombre de commits (juste derrière Linux). Alors, comment Kubernetes va-t-il venir à notre secours ?
1. La théorie
Beaucoup s'accordent à penser que Kubernetes est complexe ; ce n'est pas totalement vrai. Je veux bien le reconnaître, vu de l'extérieur il n'est pas forcément engageant, car il a un nombre considérable de ressources différentes dans son API ; mais quand on y regarde de près, tout devient plus clair. C'est pourquoi...
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