PostgreSQL est conçu pour utiliser extensivement et au mieux la mémoire vive qui lui est allouée. Lors d'une installation, les paramètres par défaut permettent au serveur de se lancer avec une empreinte mémoire minimale mais aussi, par conséquent, des performances dégradées. L'objectif étant de faire en sorte que les daemons puissent se lancer quelle que soit la plate-forme utilisée.
Le premier objectif de cet article est donc de voir comment nous pouvons améliorer tout ça, quels vont être les paramètres à modifier et sur la base de quels critères. Ces derniers sont assez peu nombreux mais parfois pas faciles à connaître, et encore moins à comprendre, dès le début. Heureusement, PostgreSQL nous permet facilement de les modifier par la suite et parfois même à chaud, ce qui permet de tester leur effet avant de les graver dans le marbre du fichier postgresql.conf.
Ensuite, disposer d'une base réglée aux petits oignons est bien, mais il faut être prêt à réagir en cas de crash des serveurs. Pour cela, une seule règle d'or : sauvegarder. PostgreSQL sait faire cela très bien, à chaud comme à froid et nous verrons les outils disponibles ainsi que la haute disponibilité qui est maintenant enfin intégrée depuis la version 9.
Cet article a été écrit comme le précédent, c'est-à-dire au fur et à mesure de mes découvertes. Il n'est...
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