L'intégration des applications à une infrastructure Kerberos, ou kerberisation, peut se faire de deux manières différentes. La première, l'authentification Kerberos à proprement parler, consiste à utiliser le mécanisme décrit précédemment, à base de tickets, entre le client et le serveur (figure 1). Il faut bien évidemment un support explicite pour ce mécanisme au niveau du client et du serveur, mais également dans le protocole utilisé.
Il s'agit donc d'une contrainte forte, nécessitant souvent de pouvoir revenir à un mécanisme plus classique comme solution de repli pour être utilisable dans un contexte hétérogène.
La seconde, la validation des mots de passe via Kerberos, ne fait que remplacer la façon dont le serveur vérifie le mot de passe que lui transmet le client de manière tout à fait classique, en se servant de celui-ci pour obtenir un ticket depuis le KDC (figure 2). Cette solution ne nécessite donc aucun support particulier au niveau du client et du protocole, mais elle n'apporte aucun des avantages liés à Kerberos. En particulier, ni le confort du SSO, ni la sécurité associée. Il est donc important de bien faire la distinction entre les deux.
Figure 1 : Authentification Kerberos
1. Principes
La procédure elle-même est relativement homogène d'une application à l'autre. Il faut d'abord créer un principal correspondant au service. Il faut ensuite mettre en...
- Accédez à tous les contenus de Connect en illimité
- Découvrez des listes de lecture et des contenus Premium
- Consultez les nouveaux articles en avant-première