Comprendre et gérer les interfaces HID

Magazine
Marque
GNU/Linux Magazine
Numéro
142
Mois de parution
octobre 2011


Résumé
Les périphériques destinés aux humains ou plus exactement, aux interactions entre la machine et l'humain, ont été longtemps un véritable problème en termes de gestion et de protocole. Ports PS/2, DIN, séries... tout le monde y allait de son petit standard. L'arrivée de l'USB a tout changé et plus précisément la classe USB HID a permis à tous de revoir leur copie. Voyons comment Linux utilise et gère ce type de périphériques.

Pourquoi diable, me demanderez-vous, vouloir chercher à comprendre comment fonctionne le support HID sous Linux ? On peut se poser la question étant donnée la facilité avec laquelle un clavier USB, par exemple, sera installé avec une distribution GNU/Linux : on le branche et ça marche. Mais HID va bien au‑delà de la simple gestion des périphériques de saisie (clavier, souris, joystick). D'ailleurs, pour ceux-ci, le noyau Linux met à disposition une autre interface sous la forme d'entrées dans /dev/input (voir Documentation/input/input.txt et l'article de votre serviteur, « Lire directement le clavier via le sous-système d'entrée de Linux » dans Open Silicium 4 actuellement en kiosque).

HID, pour Human Interface Device est également utilisé pour des gadgets USB, des équipements de mesure et d'autres liaisons USB comme celles des stations météo Oregon Scientific, par exemple, ou encore d'une grande partie des onduleurs. Le principal avantage dans l'utilisation de...

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