Les NAS sont des petites merveilles. Ceux-ci sont généralement équipés de systèmes reposant sur GNU/Linux et disposent de plus en plus de fonctionnalités. Si l'on arrive à en prendre pleinement le contrôle, il est possible de les transformer en objets bien plus polyvalents, capables de servir de serveur Web, de solution de diffusion de médias, de point de téléchargement, etc. Mais encore faut-il pouvoir en disposer comme on le souhaite. Là, chaque fabricant a son florilège de préférences, d'habitudes et de mauvaises pratiques.
L'histoire du LaCie BigDisk Network (Ethernet Bigdisk V2) qui sert de base à cet article est toute simple. Initialement équipé de deux disques de 2 To formant un RAID 0 de 4 To, le NAS devait voir ses disques retirés pour être remplacés par deux unités de 1 To chacune afin de servir d'unité de stockage secondaire, un autre NAS le remplaçant dans son rôle initial. Naïvement, l'opération était supposée se résumer au remplacement des disques et à la mise en œuvre d'une procédure de réinitialisation d'usine permettant le formatage des disques et la réinstallation du firmware d'usine. Il faut savoir en effet, que les NAS utilisant des technologies open source sont presque tous basés sur un principe de fonctionnement commun : un firmware est généralement placé en flash NAND et, si les disques sont encore non initialisés ou que l'utilisateur suit une procédure spécifique, les unités sont préparées et un système complet est installé sur la ou les premières...
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