L’adoption massive des architectures en microservices et des charges de travail éphémères conteneurisées a bouleversé la gestion de la sécurité dans les infrastructures cloud modernes. Si Kubernetes [1] a permis d’optimiser l’allocation des ressources et de réduire les coûts, il a également introduit de nouveaux vecteurs d’exposition. La répartition dynamique des pods entre nœuds complique la traçabilité des accès distants, rendant chaque hôte potentiellement vulnérable en cas de compromission. Dans ce contexte, surveiller de manière proactive les connexions distantes et les activités utilisateurs devient un impératif pour minimiser le rayon d’impact et garantir une réponse rapide aux incidents.
La migration vers des architectures distribuées, en particulier celles fondées sur les microservices, a radicalement transformé la manière dont les applications sont conçues, déployées et maintenues. Kubernetes, en tant que plateforme d’orchestration de conteneurs, s’est imposé comme un outil incontournable pour tirer parti de cette nouvelle approche. Grâce à ses capacités de répartition automatique des charges de travail sur les nœuds disponibles, il optimise non seulement l'utilisation des ressources, mais permet également de réaliser des économies substantielles sur les infrastructures Cloud.
Mais cette flexibilité opérationnelle a un prix. L'exécution éphémère des pods [2] (la plus petite unité de déploiement sur Kubernetes qui correspond à un petit groupe de conteneurs), répartis dynamiquement selon les besoins, fragmente la visibilité sur les accès distants à l'infrastructure. Là où les applications traditionnelles fonctionnaient sur des…
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