Le recours à la conteneurisation dans les environnements informatiques est une pratique qui tend à se démocratiser ces dernières années. Sur nos systèmes GNU/Linux, un outil tel que Docker, distribué en tant que projet open source depuis mars 2013, a véritablement transformé la manière de concevoir, mais aussi de distribuer les applications en s’intégrant parfaitement dans les chaînes d’intégration et de déploiement en continu. Mais qu’en est-il aujourd’hui du côté de chez FreeBSD ?
Petit à petit, nous observons que les différentes technologies de conteneurs et que les systèmes hôtes sur lesquelles elles s’appuient gagnent en maturité : elles sont désormais plus fiables, plus sécurisées et prennent le pas sur la virtualisation « traditionnelle ». Les systèmes GNU/Linux proposent d’ailleurs un éventail de solutions assez large sur ce plan.
Nous retrouvons ainsi des outils comme Linux-Vserver (qui isole les processus en espace utilisateur), chroot (qui isole par changement de racine), OpenVZ (qui intervient en partitionnant au niveau du noyau), LXC (qui exploite les cgroups du noyau) ou encore des produits tels que Docker, Podman, etc.
FreeBSD [1] n’est pas en reste sur ce terrain. Ce système d’exploitation, qui propose d’utiliser le concept des « BSD Jails » pour conteneuriser nos applications et services, doit-il donc rougir face à la concurrence ?
Par ailleurs, il offre d’ailleurs une compatibilité binaire avec GNU/Linux...
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