Édito
Il y a quelques semaines, apparaissait sur mon fil Twitter, le constat d’échec (™ Nicolas Ruff) quant à la progression de la proportion de femmes dans la liste des speakers d’une petite conférence sécurité de province [1].
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Il y a quelques semaines, apparaissait sur mon fil Twitter, le constat d’échec (™ Nicolas Ruff) quant à la progression de la proportion de femmes dans la liste des speakers d’une petite conférence sécurité de province [1].
Alors que les fêtes de fin d'année approchent à grands pas (eh oui, déjà), il y a fort à parier que smartphones, tablettes ou nouveaux gadgets connectés s'amassent sous nos sapins. Il n'y a pas de secret, nous sommes toujours plus friands de joujoux technologiques qui nous permettent de consulter à toute heure réseaux sociaux et boîtes mail, surfer sur la Toile, communiquer, prendre photos ou vidéos, jouer... Ce n'est sans doute pas pour rien que l'on parle aujourd'hui de génération C.
Suite au massacre de Virginia Tech en 2007, Bruce Schneier publia un billet dans Wired intitulé « Virginia Tech Lesson : Rare Risks Breed Irrational Responses » [1]. Il y expliquait combien il était difficile d’évaluer les risques et à quel point notre perception était biaisée. Aussi dangereuses et meurtrières que puissent être certaines menaces, leur rareté induit un risque relativement faible comparé à d’autres menaces que nous sous-évaluons. Schneier explique que paradoxalement nous avons tendance à surévaluer le risque des événements rares et à adopter des mesures de sécurité irrationnelles lorsqu’ils se produisent.
La préservation de nos données personnelles à l’ère du tout numérique est devenue une problématique récurrente. J’en ai déjà parlé ici et je risque encore de le faire à l’avenir.