Le benchmarking, ou mesure de la performance d’un morceau de code est devenu impossible alors qu’il reste absolument indispensable pour toute démarche d’optimisation. Comment peut-on savoir si une modification va l’accélérer, et dans quelle mesure ? Aujourd’hui, ce n’est en fait plus la vitesse absolue qui compte, mais la différence entre deux versions qui nous guidera.
L’optimisation n’est plus trop à la mode à cause du double effet de la complexité galopante des ordinateurs, combinée aux compilateurs qui essaient de les exploiter au mieux en devenant de plus en plus sophistiqués. En triturant un peu du code source en C par exemple, et avec une bonne connaissance des architectures, on peut obtenir de bons résultats... Mais qu’est-ce qui est « bon », et comment en avoir le cœur net ?
Et puis il y a encore de nombreux cas où un programme passe presque tout son temps dans une boucle, qui devient naturellement la cible désignée pour des analyses. Selon le cas, on peut espérer grappiller 10 %, 30 % ou même 100 % de performance, ce qui se traduit par des gains de temps, de consommation et de réactivité (en fonction de l’âge du capitaine et de la phase de la lune). Cela ne peut plus se faire au hasard et chaque étape, hypothèse et solution doit être vérifiée, validée, donc mesurée et comparée. Malheureusement, les...
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