La vélocité, voici un concept phare qui a guidé l'innovation de ces dix dernières années. Mais qu'est-ce que la vélocité ? Certainement pas d'écrire son code plus vite, mais bien d'avoir la boucle de feedback la plus courte possible. Et pour obtenir ce résultat, il faut réduire le cycle de release à son strict minimum.
Ne vous méprenez pas, il est bien question de conteneurs ici, oui de conteneurs et pas spécialement de Docker. J'ai toujours eu un avis mitigé sur Docker : d'un côté, il y a les gars de dotCloud qui ont créé cette technologie qui a tout changé, et de l'autre Docker Inc. avec Docker Enterprise, Swarm, et toute cette stratégie pour les entreprises, partenariats avec Microsoft et IBM y compris. Cette schizophrénie m'a toujours tenu à l'écart de ce que proposait Docker Inc., Docker y compris, auquel j'ai toujours préféré containerd (ce qui prouve peut-être ma propre schizophrénie, puisque c'est un composant de Docker). En revanche, j'ai totalement fait l'impasse sur Docker Compose, du moins jusqu'à ce que j'entende un podcast sur le sujet [1]. Ça m'a donné envie de l'essayer, et de le comparer avec ce que j'avais déjà dans ma propre boîte à outils.
1. Premiers pas avec Compose
J'ai découvert Docker début 2015 par pur hasard en bricolant dans un outil...
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