Résumé
Lundi matin, au siège d'une grande multinationale. La cellule de réponse à incidents est sur le pied de guerre : les membres du comité de direction ont reçu un malware par courriel. À première vue, rien de bien nouveau ni de méchant : recevoir un virus par mail est d'une banalité à pleurer et les logiciels antivirus installés sur les postes des destinataires ont bien fait leur boulot en interdisant l'infection. Seulement voilà, Aurora [1], GhostNet [2] et autres opérations Night Dragon [3] sont passées par là et ont mis les nerfs du RSSI à rude épreuve. Qui sait si derrière cet IRC-Bot/W32.BL-G38 ne se cache pas une version modifiée d'un password stealer destinée à voler les mots de passe des dirigeants de l'entreprise ? Le banker ZeuS n'a t-il pas servi à de tels agissements [4] ? Pour en avoir le cœur net, une analyse du malware est nécessaire.