Les protections dans les codes malicieux



Résumé

Les codes malicieux utilisent de nombreuses techniques pour protéger leur code contre le « reverse engineering ». Cet article présente un panel (non exhaustif) de techniques fréquemment employées par les virus, backdoors et autres malwares.


1. Techniques empruntées aux protections logicielles

Un nombre considérable de protections rencontrées dans les codes malicieux proviennent des protections logicielles, mais il est important de noter, que certaines protections logicielles s'inspirent également des codes malicieux. Asprotect, par exemple, est connu pour utiliser le moteur polymorphique d'un virus infecteur de fichiers PE.

1.1 IsDebuggerPresent

Il est toujours très commun de rencontrer la fonction de l'API Windows : IsDebuggerPresent, même si son utilisation dans une protection est inefficace. Cette fonction utilise le PEB [7] pour détecter la présence d'un débogueur User Land. Il suffit de mettre le champ BeingDebugged à 0 pour passer cette « détection ».

1.2 MeltIce

De moins en moins rencontrées, les techniques utilisant la fonction CreateFileA pour détecter la présence de Soft ICE. En effet, depuis Driver Studio 2.7, ces techniques ne fonctionnent plus. De plus, Soft ICE n'étant...

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Red October : les modules pour mobiles

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Numéro
68
Mois de parution
juillet 2013
Spécialité(s)
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En octobre 2012, l’équipe d’experts de Kaspersky Lab a mené une enquête à la suite d’une série d’attaques contre des réseaux informatiques ciblant des services diplomatiques internationaux. L’enquête a permis de mettre à jour et d’analyser un réseau de cyberespionnage à grande échelle. L’opération « Red October » aurait débuté en mai 2007 et se poursuivait encore en janvier 2013 lors de la publication de notre premier rapport.Le principal objectif des assaillants était de recueillir des renseignements auprès des organismes compromis. Les informations obtenues sur les réseaux infectés étaient souvent réutilisées pour s’introduire dans d’autres systèmes (liste d’identifiants collectés, etc.). Pour piloter le réseau des machines infectées, les auteurs des attaques ont créé plus de 60 noms de domaines et ont utilisé plusieurs serveurs hébergés dans différents pays, dont la majorité en Allemagne et en Russie.Outre les cibles traditionnelles (postes de travail), le système est capable de voler des données à partir d'appareils mobiles (iPhone, Nokia, Windows Mobile), d’équipements réseau d'entreprise (Cisco) et de disques amovibles (y compris les données déjà supprimées via une procédure de récupération).Cet article s’intéresse à la partie mobile de Red October.Avant de présenter les modules pour mobiles, nous allons voir comment ceux-ci sont installés sur la machine cible.

La menace fantôme

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Numéro
61
Mois de parution
mai 2012
Spécialité(s)
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Au début du mois de mars, nous avons reçu un rapport d'un chercheur indépendant sur des infections en masse d'ordinateurs d'entreprises, suite à la visite de sites (légitimes) d'actualités russes. Les symptômes étaient les mêmes dans chaque cas : apparition de requêtes vers des sites tiers et création de fichiers incompréhensibles (probablement) sur les machines.Le mécanisme d'infection utilisé par ce logiciel malveillant s'est avéré très difficile à identifier. Les sites utilisés pour propager l'infection étaient hébergés sur différentes plates-formes et avaient des architectures différentes. L'utilisation d'une faille commune était alors écartée. De plus, il était impossible de reproduire les infections.Toutefois, nous avons trouvé un point commun à tous ces sites d'actualités.

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Numéro
58
Mois de parution
novembre 2011
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