On a perdu le Minitel mais on a toujours l'annuaire... LDAP : le côté serveur

Magazine
Marque
GNU/Linux Magazine
Numéro
165
Mois de parution
novembre 2013
Spécialité(s)


Résumé
L'accès centralisé aux informations est un graal que de nombreuses générations d'administrateurs système ont rêvé d'atteindre. Diverses solutions sont apparues sur le marché mais la plus répandue actuellement s'intitule Lightweight Directory Access Protocol ou encore LDAP pour les intimes. Nous allons essayer de lever un coin du voile sur ce mystérieux et ô combien effrayant service.

Lorsque que les sociétés ont commencé leur grande migration du mainframe vers les serveurs « micro », les besoins n'étaient pas du tout les mêmes que maintenant. A l'époque, posséder 3-4 serveurs (un par service majeur en gros) sur lesquels on posait les fichiers et qui pilotaient la laser partagée et éventuellement le fax était déjà un luxe. A cette époque, un utilisateur se connectait à un seul serveur et il y trouvait tout ce dont il avait besoin. Les administrateurs système se contentaient donc de créer le compte sur un serveur et le tour était joué.

Cependant, dès 1988 certains se sont posés la question du futur et du comment centraliser les comptes, les adresses e-mail voire les adresses physiques, le numéro de bureau ou le nom de l'assistante ainsi que sa photo. Ces réflexions ont abouti à une spécification nommée X.500 dont sont inspirés, mais seulement inspirés, les systèmes d'annuaire actuels. Sur cette base sont arrivés successivement :

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