Comme toute application serveur, PostgreSQL enregistre des traces sur les erreurs rencontrées, ainsi que sur son activité. Même si elles sont très compréhensibles, une grosse quantité de traces peut nous perdre dans leur masse. Il est préférable dans ce cas de s’aider d’un outil. Parmi ces outils se trouve pgBadger.
PostgreSQL trace par défaut assez peu d'informations. Principalement, ce seront les erreurs rencontrées avec leur niveau de gravité. Cependant, on peut le configurer pour qu'il trace d'autres informations relatives à son activité. Les fichiers de trace résultants peuvent être longs à parcourir, et il est intéressant de disposer d'un outil capable d'agréger ces informations. Il en existe plusieurs pour PostgreSQL, mais celui qui fait l'unanimité s'appelle pgBadger. Cet article a pour but de détailler les informations fournies par cet outil et d'expliquer en quoi elles peuvent vous aider à améliorer la stabilité ou les performances de votre serveur PostgreSQL.
Mais avant d'expliquer les informations d'un rapport pgBadger, voyons rapidement son installation.
1. Configuration de PostgreSQL
Nous n'allons pas revenir sur tous les paramètres de PostgreSQL relatifs aux traces, et toutes les possibilités que cela offre pour pgBadger. Nous allons simplement indiquer...
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