Découverte des drivers virtuels : les drivers vidéo

Magazine
Marque
GNU/Linux Magazine
Numéro
192
Mois de parution
avril 2016
Spécialité(s)


Résumé
Que faire lorsque l'on a besoin de lire un flux distant, comme dans le cas d'une camera IP, qu'il soit audio ou vidéo, et ce, via les API standard video4linux ou ALSA/OSS, tel que le ferait une vraie webcam ou carte son locale ?

Au-delà de l'intérêt d'un driver vidéo factice, cet article va présenter sa mise en œuvre. Pour ce faire, le driver v4L2loopback sera mis en avant en couvrant les différentes facettes de ses possibilités.

La première question qui se pose, porte sur l'utilité des drivers virtuels. Pourquoi en a-t-on besoin, quels sont leurs usages ?

1. Quels usages ?

Dans la finalité, certaines applications de visioconférence peuvent refuser de démarrer s'il manque un microphone même si seule l'image de la caméra aurait suffi. L'installation d'un périphérique virtuel permet, dans ce cas, de combler un manque. Un autre cas permet également d'avoir une caméra distante comme si elle était connectée en local.

À titre de comparaison, nous pouvons commencer par lister les différences entre un driver d'une webcam physique et un driver virtuel (voir le schéma de la figure 1). Une webcam physique est associée à un module noyau gérant le framebuffer des images provenant de la caméra...

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 93% à découvrir.
S'abonner à Connect
  • Accédez à tous les contenus de Connect en illimité
  • Découvrez des listes de lecture et des contenus Premium
  • Consultez les nouveaux articles en avant-première
Je m'abonne


Article rédigé par

Abonnez-vous maintenant

et profitez de tous les contenus en illimité

Je découvre les offres

Déjà abonné ? Connectez-vous