Du petit monde de la virtualisation, nous connaissons essentiellement le « cloud », sous des formes de machines virtuelles et de conteneurs. Ces technologies sont le plus souvent utilisées pour servir des applications, mais elles peuvent aussi être utiles en environnement de formation et de jeux par leurs capacités potentiellement infinies.
1. Virtualisons... virtualisons…
Au commencement sont apparus les processus « chrootés », prémices des notions de virtualisation. Les processus étaient simplement lancés dans une arborescence disque n’appartenant qu’à eux… Ensuite vinrent les « jails » FreeBSD et les premiers mécanismes de sécurité isolante. On parle alors de virtualisation applicative.
Puis les émulateurs sont apparus, permettant de « simuler » de manière logicielle et, avec eux, le processeur a commencé à intégrer des capacités natives de virtualisation, démultipliant ainsi la performance dans ce domaine. L’émulation pure consiste à offrir un « ordinateur virtuel » avec les mêmes attributs que la machine réelle. Ce logiciel saura simuler d’autres architectures de processeurs, peut savoir inclure un BIOS pour « démarrer » sur un « cd-rom » ou une « clé USB », offrir un « écran », un « clavier », une « souris ». Tout cela, bien sûr, est virtuel... Cette...
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