Notre serveur RHEL est désormais fin prêt à être utilisé et maintenu, sans peine et de manière confortable. Cependant, notre travail n’est pas terminé. Il nous reste encore un élément crucial à valider : nous assurer que le serveur est aussi sûr et protégé que possible face à un éventuel assaillant mal attentionné.
La sécurité a toujours été un aspect important de l’administration de systèmes informatiques. Malheureusement, elle est souvent déléguée à une équipe distincte et dédiée sans réelle connaissance approfondie du système déployé et de sa fonction. Ce manque de maîtrise aboutit en conséquence à la mise en place de « firewall », en guise d’unique mécanisme de sécurité, dont la stratégie se borne, la plupart du temps, à « tout interdire sauf l’accès HTTP ». Une fois ce travail, somme toute peu réfléchi, effectué, on considère, à tort, le système comme « sécurisé ».
Disons-le tout de suite, c’est une approche naïve et maladroite, qui a en plus eu des conséquences néfastes lors de l’urbanisation de nombreux systèmes d’information de larges organisations. À interdire tout protocole de communication à part HTTP (et très éventuellement SSH), on a vu de nombreux services ou fonctionnalités simplement « transportés » dans ce...
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