Depuis qu’Internet est ouvert au public, les mercantis et malfaisants de tous bords ont vite réalisé qu’ils pouvaient l’utiliser pour faire de la promotion commerciale ou de l’arnaque à moindre coût. La proportion de ce type de mails non sollicités, SPAM pour le marketing, SCAM pour les arnaques… comparée aux échanges de courriels légitimes, a alors explosé et celui-ci représente depuis plus de 90% du trafic de messagerie.
Il est devenu nécessaire, pour éviter de perdre des heures quotidiennes à extraire le signal du bruit, de mettre en place des solutions techniques destinées à éliminer un maximum de ces parasites de l’Internet sans autant que possible engendrer d’impact sur les échanges normaux et légitimes, ou des contraintes trop fortes pour les utilisateurs.
Afin de lutter contre ces pratiques, les premières solutions techniques telles le blacklisting consistant à filtrer l’adresse IP source des émetteurs ont dû évoluer. Elles étaient trop simples et difficilement gérables avec l’épanouissement d’Internet. Ces nouvelles contre-mesures visant à garantir que l’expéditeur est bien celui qu’il prétend être sont pêle-mêle au niveau transport le RBL (Realtime Black Listing), le filtrage gris (par opposition à black/white), ou encore DKIM ou dMARC. Au niveau contenu des messages, des contrôles ont également fait leur apparition, au départ simple analyse à...
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