Lorsque l'on veut transporter des données de façon sécurisée, il faut s'assurer de deux choses : d'une part, que les données reçues n'ont pas été altérées – volontairement ou non ; d'autre part, qu’elles ne puissent être lues par des tiers, on parle alors de chiffrement. En fonction des choix effectués, nous verrons que sur la totalité d’une trame des morceaux plus ou moins grands sont chiffrés et/ou authentifiés.
1. OpenVPN
1.1 Considérations préliminaires
OpenVPN est un VPN SSL qui n'est en rien compatible avec L2TP, IPSec, PPTP ou autres. La plupart des protocoles classiques sont prévus pour être implémentés au niveau noyau alors qu'OpenVPN tourne à 100 % en espace utilisateur. Les paquets rentrent et sortent via les interfaces spécifiques tun ou tap et sont traités en dehors du kernel. Cette option permet d'avoir un logiciel facilement portable du moment que le système d'exploitation supporte au moins l'un des deux types d'interfaces spécifiques. On pourrait légitimement craindre une vitesse moindre par rapport aux implémentations de VPN dans le noyau, mais tous les tests disponibles prouvent que la différence oscille entre le nul et le totalement négligeable.
1.2 Le header
Étant donné qu’OpenVPN ne fait l’objet d’aucune RFC, une description claire de son protocole est compliquée à trouver. On sait cependant qu’il utilise TLS pour le chiffrement et...
- Accédez à tous les contenus de Connect en illimité
- Découvrez des listes de lecture et des contenus Premium
- Consultez les nouveaux articles en avant-première