Notre précédent chapitre a fait le point sur les bases d’Ansible. Celui-ci va maintenant aller plus loin, en étudiant comment, à l’aide d’extension nommée Collection, on peut augmenter les capacités de l’outil d’automatisation afin de bénéficier de contenu réutilisable supplémentaire. Démonstration par l’exemple et la pratique dans ce second chapitre de notre hors-série.
Les primitives et les modules d’Ansible que nous venons d’évoquer permettent déjà l’automatisation de la mise en place et de la configuration de nombreux aspects, parfois complexes, d’une infrastructure logicielle moderne. Entre son vaste catalogue de modules prédéfinis et les capacités offertes par sa syntaxe, comme son mécanisme de templating, Ansible à lui tout seul permet la gestion de multiples situations et de faire face à un large panel de besoins. Cependant, la richesse, la quantité et la diversité des logiciels utilisés aujourd’hui, qu’ils soient open source ou non, font que ces éléments natifs au playbook d’Ansible ne seront pas toujours suffisants.
Ainsi, comme de nombreux autres logiciels, Ansible propose un mécanisme d’extension. Celui-ci a d’ailleurs été refondu, il y a quelques années et se nomme désormais Collection. En essence, une collection Ansible, comme on l’appelle, permet d’aisément distribuer des playbooks...
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