N'importe quelle occurrence de la commande « sudo make install » me rappelle d'horribles souvenirs de mes débuts sous GNU/Linux, il y a de très nombreuses années (1995). Peupler ainsi manuellement son /usr/local de fichiers, programmes et bibliothèques est une recette parfaite pour une catastrophe et des conflits en tous genres. Mieux vaut suivre la voie dictée par la distribution et son système de gestion de paquets. Voyons cela en pratique avec l'OpenOCD modifié par la fondation Raspberry Pi et, en prime, découvrons une excellente alternative à l'utilisation d'UF2 ou Picotool.
Le répertoire /usr/local, comme le précise la documentation du standard FHS (Filesystem Hierarchy Standard) est destiné à « l'administrateur système quand il installe des logiciels localement ». Il ne semble donc y avoir aucun mal à installer des programmes dans ce répertoire et celui-ci est d'ailleurs dans le $PATH par défaut d'un système fraîchement installé. Seul problème et non des moindres, il n'y a absolument aucun mécanisme de gestion de mise à jour ou de suppression concernant cet emplacement. De plus, l'installation d'un programme via le système de gestion de paquets, alors que celui-ci existe déjà dans /usr/local, n'aura aucun effet. Pourtant, vous vous retrouverez bel et bien avec deux occurrences du même élément, à deux endroits du système. Le tout avec potentiellement des dépendances continuant de vivre au gré des mises à jour, jusqu'au moment où cela ne fonctionnera plus ou que vous aurez tout simplement oublié l'existence de cette...
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