Rust a fêté il y a quelques mois ses dix ans. Huit ans après sa première version alpha, cinq ans après sa première version stable, il était temps de voir ce qu’il était advenu de ce langage qui avait démarré quasiment dans un garage et qui était rapidement devenu l’un des langages les plus intéressants de la décennie.
Débuté comme un projet personnel de Graydon Hoare, Rust fut assez rapidement soutenu par la fondation Mozilla qui en fit son langage du futur, celui qui devait être utilisé pour le prochain cœur de son navigateur. C’est un langage qui se veut « fiable, concurrent et pratique ». On y retrouve des influences d’OCaml (le premier compilateur Rust était d’ailleurs écrit en OCaml) ou de langages orientés concurrence comme le Erlang. Être fiable pour tout ce qui concerne la gestion de la mémoire, garantir une absence d’erreurs de concurrence, rester pratique tout en étant aussi rapide que l’ancêtre C, voilà le défi que Rust a décidé de relever. Avec une telle promesse, comment ne pas avoir envie de le tester ?
1. Présentation et installation
1.1 Présentation
Rust [1] n’était donc au démarrage qu’un side project. Très rapidement, il fut intégré dans les projets Mozilla et le développement de Servo [2], le futur moteur de rendu de Firefox fut...
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