Le passage au codage DTMF dans les années 80, puis à l’ADSL de nos lignes téléphoniques filaires a rendu obsolètes nos téléphones à cadran. On en trouve aujourd’hui pour quelques euros dans les brocantes. Ils ne trouvent que rarement preneurs, car ce sont désormais des objets inutiles (hormis leur aspect esthétique « vintage » prisé des nostalgiques ou des collectionneurs). C’est bien dommage, car il est assez facile de les rendre compatibles avec nos box et nos lignes modernes. Il est alors amusant de constater que cet objet, une fois fonctionnel, attire la sympathie et la curiosité de tous. Il permet aussi de mesurer le chemin parcouru par la téléphonie en un demi-siècle : du simple téléphone à cadran au smartphone actuel.
Avant toute chose, vous devez savoir que ce projet ne fait appel à aucune ligne de code. J’imagine déjà la réaction des fanatiques se précipitant pour brûler de dépit leur magazine préféré. N’en faites rien, pensez à notre pauvre planète !
Pourquoi une telle absence ? C’est très simple : les informations que nous allons traiter sont codées sur 4 bits (un demi-octet) et cadencées à la fréquence infernale de 10 Hz (oui, vous avez bien lu). Dans ces conditions, est-il réellement utile, rationnel ou tout simplement raisonnable, de faire appel à un Raspberry ou un Arduino (on trouve de tels montages sur le Net) ? Doit-on chasser les mouches au bazooka ?
De toute évidence, non. Ce travail sera tranquillement assuré par une poignée de circuits logiques courants. Malgré la popularité croissante des microcontrôleurs comme les PIC, Basic Stamp, Arduino et autres Raspberry, ces circuits sont encore très largement utilisés : ils sont bon marché (quelques...
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