Souvent utilisé par les administrateurs afin de stocker les secrets du système d'information, KeePass est une cible de choix pour les attaquants. Nous verrons dans cet article différentes techniques permettant d'extraire les mots de passe en clair lors de tests d'intrusion.
Introduction
Développé en open source et recommandé par de multiples agences gouvernementales, KeePass est rapidement devenu un des gestionnaires de mot de passe les plus populaires. Le logiciel étant utilisé par de nombreuses DSI pour stocker leurs secrets les plus critiques, il est régulièrement ciblé par les acteurs malveillants.
Nous verrons dans un premier temps le principe de fonctionnement général du logiciel, avant de présenter différentes méthodes permettant la récupération des secrets. Enfin, nous proposerons diverses bonnes pratiques permettant de limiter le risque de compromission.
1. KeePass, késako ?
Afin de stocker les mots de passe de manière sécurisée, KeePass utilise des fichiers au format KDBX [1]. Ces derniers contiennent une base de données chiffrée à l'aide d'une masterkey, construite à partir des différentes méthodes d'authentification choisies par l'utilisateur (mot de passe, clé physique de sécurité, système de TOTP,...
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