Voilà maintenant quelques années que nous entendons parler d’immutabilité, mais aussi de mise à l'échelle, et ce souvent dans les environnements conteneurisés, comme avec les workloads dans Kubernetes. Mais n'est-ce pas aussi de plus en plus le cas également avec les machines virtuelles ? Que ce soit lors de la configuration d'une machine virtuelle de bac à sable, par exemple pour tester de nouvelles fonctionnalités (chose que je dois faire au quotidien, et qui serait tout simplement insupportable si je n'automatisais pas le bootstrap de la machine), ou lors de la mise à l'échelle d'un workload, l'automatisation de la configuration n'est pas une option, mais une nécessité.
Une mise à l'échelle consiste à ajouter de nouvelles machines à un pool, souvent de manière temporaire, pour réduire une pression qui s'exerce sur lui : charge CPU, nombre de connexions, etc. Donc, plus cette mise à l'échelle s'effectue rapidement, plus la pression est rapidement sous contrôle. Or, les outils de gestion de configuration, tels qu'Ansible ou Puppet ne sont pas exactement conçus pour cet usage.
Puppet est un très bon outil de management de configuration qui a pour avantage un agent permettant de mettre en place des configurations, mais aussi de garantir dans le temps que cette même configuration prévaudra sur tout changement manuel qui pourrait créer des « flocons de neige » dans votre infrastructure.
Snowflakes
Les flocons de neige ou snowflakes font référence à des machines dont aucune n'est semblable à une autre, comme chaque flocon de neige est unique et ne ressemble jamais à un autre. Dans ce cas de figure, il est impossible pour...
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