Les grandes surfaces de bricolage proposent une variété de modèles de portiers (ou « interphones ») audios ou vidéos. Filaire ou sans fil, analogique ou numérique, le point commun de ces appareils communicants est de reposer sur des conceptions propriétaires et fermées. Le plus souvent ces produits ne sont pas interopérables, et sont conçus pour ne fonctionner qu’avec le récepteur fourni. Pourtant, des logiciels libres basés sur des protocoles ouverts sont disponibles et permettraient d’adapter facilement l’appareil à l’usage que souhaite en faire son propriétaire. D’où l’envie de modifier un de ces appareils pour en faire un portier IP.
Dans un premier temps, j’avais jeté mon dévolu sur un modèle sans fil du commerce. Dès les premiers essais, je dus me rendre à l’évidence : les performances attendues n’étaient pas vraiment au rendez-vous. D’une part la médiocre qualité sonore et le niveau de bruit rendaient la conversation très difficile, voire impossible au-delà de quelques mètres de distance entre émetteur et récepteur ; d’autre part, l’autonomie de l’appareil, alimenté par 4 piles de type AA, était limitée à quelques semaines de fonctionnement. Ce dernier point aurait pu (il est vrai) être réglé en amenant l’énergie jusqu’au portail (un bloc d’alimentation était fourni), mais… si j’avais eu en projet d’amener des câbles depuis la maison jusqu’au portail, pourquoi aurais-je choisi ce coûteux modèle sans fil ?
La nécessité de tirer du câble s’imposa toutefois rapidement avec le projet de motoriser le portail. Ce chantier fût l’occasion d'amener le...
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