Solaris 10 tout comme les versions qui l'ont précédé est disponible pour 2 architectures : Sparc et X86. Dans sa version X86/X64, il se place désormais comme une alternative envisageable comme poste de travail bureautique puisqu'il opère sur un simple PC et offre les principaux outils exigés dans le cadre d'une telle activité : suite bureautique, navigateurs web accompagnés de quelques plugins, agents de messagerie électronique et de messagerie instantanée, etc. Dans ce cadre limité, il peut se mesurer à Windows, MacOS X et aux diverses distributions Linux avec un avantage de taille : il est à la fois gratuit et ouvert comme Linux tout en présentant un aspect industriel fort lié à son usage actuellement beaucoup plus répandu comme serveur.
Jusqu'à l'update 2, Solaris 10 comme les versions qui l'ont précédé est installé avec un grand nombre de services réseau activés. À partir de Solaris 10 update 3, l'installation permet de choisir une configuration minimale adaptée aux postes de travail dans laquelle les services activés comme Xorg ou Sendmail sont sécurisés et où les services réseau activés sont limités. On pourra parfaire cette configuration en activant le tcp_wrapper intégré ou en configurant le coupe-feu IP Filter. Avant l'update 3 de Solaris 10, il est donc indispensable de désactiver les services non utilisés et de sécuriser ceux qui doivent être ouverts.
Solaris, qui n'avait pas évolué depuis l'origine (Solaris 2.0) sur le plan de la méthode de lancement des services réseau, introduit avec la version 10 de très nombreux changements dont SMF (Service Management Facilities) et sa commande svcadm qui permet d'activer/désactiver les services. L'update 3 met à profit cette commande...
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