Quand on parle de lanceurs d’alerte, certains s’imposent immédiatement à notre esprit : Julian Assange, Edward Snowden, Chelsea Manning. Pourtant, le fait de dénoncer des agissements coupables, pénalement répréhensibles n’est pas le domaine réservé des geeks. On aurait même pu croire qu’avec la démocratisation de l’informatique, les comportements nuisibles seraient plus rapidement dénoncés. Il n’en est rien et la récente condamnation de Jeffrey Sterling nous montre que l’outil informatique peut même être utilisé contre celles et ceux qui pourraient potentiellement mettre en lumière des forfaitures.
1. Les précurseurs
Bien que les révélations d’Edward Snowden sur les pratiques de la NSA fussent très intéressantes, elles n’étaient pas pour autant inédites. En effet, en 1971, l’analyste de la NSA Perry Fellwock, également connu sous le pseudonyme de Winslow Peck, explique dans une interview au magazine Ramparts le programme de surveillance...
