De l’extraction de firmware à l’exécution de code sur la carte SD FlashAir

Spécialité(s)


Résumé

Du point de vue de la sécurité, l'étude d'un objet connecté passe par différentes étapes allant de la récupération du firmware à l'identification de l'architecture du processeur. Cet article est un retour d'expérience sur l'analyse de la carte SD FlashAir qui a débuté en 2015. Il détaille une méthodologie typique visant à comprendre le fonctionnement d'un objet connecté inconnu afin d'y exécuter du code.


1. Toshiba FlashAir

Les Toshiba FlashAir, produites de 2012 à 2020, sont des cartes SD exposant les fichiers stockés via un point d'accès Wi-Fi embarqué. L'usage classique est l'accès à des photos prises avec un appareil numérique depuis un smartphone. Toshiba est allé plus loin que ses concurrents et autorise l'exécution de scripts Lua lors d'événements comme le démarrage de la carte, ou via son serveur HTTP.

Ces scripts Lua interagissent non seulement avec les fichiers, mais aussi avec les différentes interfaces de la carte comme les bus SPI et I2C. Par conséquent, lorsque ces cartes étaient encore commercialisées, de nombreuses hobbyistes les utilisaient pour effectuer des montages intéressants comme celui de la figure 1, qui affiche le taux courant du Bitcoin sur un écran contrôlé via le bus I2C.

w-04 bitcoin-s

Fig. 1 : Une carte FlashAir W-04 contrôlant un écran en I2C [W04-I2C].

Pour le reverse matériel, il s'agit d'une plateforme intéressante à...

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