À la découverte du gestionnaire de système et de services System Daemon

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Résumé

Historiquement, les services du système GNU/Linux étaient pris en charge par ce qu’on appelait System V. Cela permettait de lancer des programmes au démarrage de l’ordinateur, mais également de gérer les niveaux d’exécution de différentes parties du système, grâce à des scripts shell placés dans le répertoire /etc/init.d. Après une courte transition par le projet upstart, une grande majorité des systèmes GNU/Linux a basculé sous Systemd (pour System Daemon), plus souple et efficace pour gérer les différents services, mais pas seulement.


Lorsqu’un système GNU/Linux démarre, le noyau est chargé et exécuté par le chargeur de démarrage (GRUB ou LILO). Puis le noyau lance le premier programme, à savoir /sbin/init. Ensuite, ce programme init s’occuper de lancer d’autres programmes périphériques que l’on nomme les services. Ce sont par exemple les daemons (programmes qui tournent en tâche de fond) qui gèrent l’impression avec le système CUPS, le gestionnaire de réseau, un serveur web Apache, le son, etc.

Dans les faits, l’ancien système System V (également appelé SysVinit [1]) regroupait un ensemble de scripts localisés dans le dossier /etc/init.d/. Ces scripts étaient chargés des opérations d’initialisation des différents services. Ils étaient lancés à différents niveaux d’exécution, les fameux runlevels, au nombre de 7, soit de 0 à 6. On définissait ainsi par init 3 le mode console multi-utilisateur (= sans interface graphique), tandis qu'init 5 lançait automatiquement la...

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