Du JavaScript au VHDL : de l'art d'écrire du code synthétisable avec un langage impératif

Magazine
Marque
Open Silicium
Numéro
17
Mois de parution
janvier 2016
Spécialité(s)


Résumé
Nous allons examiner le style très inhabituel du code JavaScript de l'article précédent [1], avec lequel le circuit de décodage pour l'algorithme 3R a été mis au point. Le style est inspiré de VHDL, un langage aux multiples facettes, permettant aussi bien de décrire le comportement d'un circuit et de le simuler (avec les contraintes de sémantique qui vont avec), que de générer un circuit réel (lors de ce qu'on appelle l'étape de la synthèse logique).

Le VHDL est bien plus qu'un langage qui permet d'assembler des portes logiques et au lieu de l'abaisser à jouer au LEGO, nous profitons de sa similarité avec les langages de programmation plus classiques. Au lieu de dessiner le circuit électronique à la main et de traduire chaque bloc (ce qui aurait été lent et source potentielle d'erreurs), l'algorithme de décodage a d'abord été écrit (ce qui a permis de le tester progressivement et pour de vrai) d'une manière qui le rend facilement synthétisable. Attardons-nous un peu sur ce qui rend tout cela possible.

1. Codage VHDL de haut niveau

En plus de sa capacité de description structurelle, le VHDL permet aussi une description comportementale qui hérite d'Ada, un langage de haut niveau. Il faut constamment faire attention au style de codage, car si du code VHDL valide peut être simulé, de nombreux éléments du langage (comme les pointeurs, certaines boucles ou les valeurs physiques comme le temps) ne peuvent pas être...

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